L’entreprise « Vellavie » qui commercialise les liqueurs artisanales de L’eau de grenouille, a fait du chemin depuis sa création en 2019. Emmanuel Girerd et Éric Verdy qui la dirigent, proposent aujourd’hui différentes recettes dans leurs nouveaux locaux de Saint-Didier-en-Velay. Ce sont des liqueurs très aromatiques et peu sucrées, qui répondent parfaitement aux désirs des particuliers, mais aussi des restaurateurs, des cavistes et des épiceries fines dans lesquelles on peut se les procurer.

Qu’est-ce qui a changé dans l’entreprise depuis sa création ?
Éric Verdy : On a déménagé il y a un peu plus de deux ans pour profiter de locaux beaucoup plus grands et plus adaptés à notre activité, puisqu’ils s’étendent sur une surface de 500m². Quant à notre clientèle, elle a peu évolué depuis avril 2019. Elle est principalement axée au niveau de la restauration. Et puis, on travaille avec les comités d’entreprises.
Combien de liqueurs sont proposées aujourd’hui ?
On proposait 10 liqueurs au début de notre activité. On a élargi notre gamme deux ans après avec deux verveines, l’une à 17° et l’autre à 30°, pour répondre aux demandes de nos clients. Aujourd’hui, on propose 22 liqueurs.
Il y en a des nouvelles ?
Il y a un pastis, une eau de vie de poire, un marc de raisins de Condrieu, une liqueur de framboises, de bergamote et une liqueur de cerise et une liqueur de vanille, parmi les dernières nouveautés. Au niveau des contenants, il y a bien sûr la bouteille très haute et allongée qui a fait connaître la marque.
Et puis, il y a deux petites bouteilles ramassées qui ressemblent à celles qui contiennent habituellement du rhum, et qui sont consacrées à la verveine classique. Ce sont des bouteilles inspirées de Joseph Trottat pour la liqueur de bergamote. Il a été champion de France de mixologie.

Vous créez également des liqueurs personnalisées ?
Oui ! Si un restaurateur, par exemple, souhaite avoir sa propre liqueur, on peut la confectionner à sa demande.
Un mot sur les ingrédients utilisés ?
On utilise comme tout le monde de l’eau, du sucre et de l’alcool. On y ajoute certaines plantes que nous cultivons nous-même, comme la verveine ou la menthe. On en cueille certaines dans la nature, comme la prunelle, de la pialousse qui est le même fruit, mais également de la cistre, des cèpes, du sorbier des oiseaux et du serpolet.
Et puis, on travaille avec des partenaires comme Catherine Morellon qui cultive du safran à Dunières. On achète les agrumes comme le citron et la mandarine en Sicile et la bergamote en Calabre.
Comment se les procurer ?
Dans plusieurs restaurants comme Le Chamarlenc et L’Émotion au Puy-en-Velay, Le Sabot de L’Âtre à Saint-Maurice-de-Lignon, La Ferme du bien-être et la Maison Vidal à Saint-Julien-Chapteuil et chez Régis et Jacques Marcon à Saint-Bonnet-le-Froid. On peut en trouver également dans des épiceries fines et chez certains cavistes comme Stéphane Grand à Chadrac, Autour d’un verre à Monistrol-sur-Loire, ou bien encore chez Bruno Montcoudiol qui est pâtissier là-bas.