À Lantriac, le GAEC de Pierregrosse est réputé pour la qualité de ses produits laitiers mais aussi pour l’élevage des agneaux de race « Noire du Velay ». Dans le respect de l’environnement, Philippe, Gilles et Pierre Boussit travaillent en circuit court et en agriculture biologique depuis 2009 au sein de leur exploitation. Les produits qu’ils transforment sont mis en vente à la ferme et dans la grande distribution. On les retrouve également dans les cantines du bassin du Puy-en-Velay et chez certains restaurateurs.

Comment a évolué votre exploitation depuis sa création ?
Pierre Boussit : Aujourd’hui l’effectif a évolué puisque nous sommes six personnes à travailler sur place. Nous sommes toujours associés avec mes frères, et nous avons trois salariés à temps plein qui nous ont rejoint. Cela reste une exploitation familiale, avec l’épouse de mon frère Gilles, sa fille Marie, et mon fils Louis. L’élevage des vaches laitières et des agneaux de race « Noire du Velay » n’a pas changé, et le système de production n’a pas changé, mais on a développé l’activité liée à la transformation, et les ventes à la ferme.
L’élevage des agneaux «Noire du Velay» est une plus value ?
Pierre Boussit : Oui ! Nous avons 300 brebis « Noire du Velay », et une cinquantaine d’agnelles. C’est un élevage qui s’est beaucoup développé chez nous. L’agneau reste notre marque de fabrique. Les gens savent que nous en proposons, et qu’il est élevé dans les règles de l’art. On prend notre temps pour cela, et bien entendu dans le respect de l’environnement. On oublie de le dire, mais nous sommes en bio depuis 2009. Sinon, on propose du veau de lait et de la viande de bœuf. On vend notre viande en détail principalement, mais aussi en colis.
Un mot sur les produits laitiers transformés ?
Pierre Boussit : Toute notre production de produits laitiers a progressé au fil des années, que ce soit au niveau de la quantité, ou au niveau du chiffre d’affaire. On propose des produits frais et ultra frais. On vend du lait cru, du beurre, de la crème, et toute une gamme de yaourts. On propose une douzaine de parfums différents aujourd’hui, dont un aux huiles essentielles de verveine. On produit également du fromage blanc, du fromage fouetté aux herbes, des faisselles, et depuis peu un fromage qui ressemble au camembert, et également du Skyr.

C’est important pour vous de travailler en circuits courts ?
Pierre Boussit : On est à fond là-dedans, et depuis toujours ! On est le lien direct avec le consommateur. On peut répondre à la moindre question, ou la moindre interrogation. On peut expliquer quel est notre travail, comment on élève nos animaux, comment on produit notre fourrage. Et puis, le fait de supprimer des intermédiaires permet de réduire les coûts. Chacun y trouve son compte !
Qui sont vos clients aujourd’hui ?
Pierre Boussit : Ils sont fidèles. Il y a les particuliers, mais aussi les collectivités, et les grandes surfaces du bassin du Puy-en-Velay. On en trouve également dans certains restaurants comme l’Ermitage à Espaly, le restaurant Vidal, à Saint-Julien-Chapteuil, ou bien encore Les chalets du Mézenc.
Comment se procurer vos produits ?
Pierre Boussit : Ici, à l’espace de vente qui se trouve au sein de notre exploitation, et notamment la viande. Il y a les produits laitiers également, que l’on peut retrouver aussi dans la grande distribution du bassin du Puy-en-Velay, mais aussi dans les magasins spécialisés comme La Biocoop, ou Le Grand Panier.
Des projets ?
Pierre Boussit : On réfléchit à un produit différent de ce que l’on propose aujourd’hui, mais la priorité est de tenir la qualité de ceux que l’on propose. C’est déjà pas mal !





