Envie d’un bon burger fermier, ou tout simplement d’un incontournable steak-frites ? Besoin de hachés de bœuf de qualité pour faire de bonnes lasagnes ? La Ferme du Clapou à Saint-Germain-Laprade a ce qu’il vous faut ! Fabienne et Joël Liotard élèvent des vaches de race Limousine afin de commercialiser leur viande bio sur tout le territoire du Velay.
Quelles sont les particularités de votre exploitation ?
Fabienne : Nous travaillons en agriculture biologique, et nous élevons des vaches de race Limousine pour leur viande de qualité gustative. Nous avons environ 80 mères sur l’exploitation. Nous élevons également des poulets. Nous en élevons 4.000 dans deux bâtiments de 400 mètres carrés. Ils peuvent d’épanouir à l’extérieur sur une surface de 1,6 hectares.
Comment sont élevés vos animaux ?
Joël : Nous travaillons avec le système toute herbe, c’est à dire que nous utilisons notre pâturage pour nourrir nos bêtes. Ce sont exclusivement des fourrages que l’on récolte sur notre exploitation. Tout est à base d’herbe. On leur donne également un peu de céréales. Nous n’achetons pas d’aliments, et c’est assez rare pour le souligner. Les volailles sont élevées, quant à elles, jusqu’à ce qu’elles aient 42 jours, avant de partir à l’abattoir autour des 85 jours.
Le bio était une évidence pour vous ?
Fabienne : Auparavant nous étions en agriculture conventionnelle, et lorsque j’ai remplacé mon beau-frère, qui a eu de gros soucis de santé, nous avons décidé de passer en bio. Il n’y a rien de plus important que notre santé, et que ce que l’on mange. C’est devenu plus qu’une évidence que de travailler le plus sainement, et le plus proprement possible. Et puis, en favorisant les circuits courts on sait ce que l’on fait, comment sont élevées nos vaches, ce qu’elles mangent, et quel traitement elles ont.
Qui sont vos clients ?
Fabienne : Notre clientèle est de plus en plus diversifiée. Au début c’était l’entourage familial, et des gens d’un certain âge habitués à manger des produits traditionnels. Aujourd’hui, on a de plus en plus de jeunes, des trentenaires avec des enfants. C’est ce qui nous a amené à nous diversifier, car on départ nous ne proposions que des colis traditionnels composés de tous les morceaux de viande que l’on peut retrouver chez le boucher. Les jeunes nous ont demandé de faire du steak haché de qualité pour le manger dans des hamburgers, par exemple. Ceux qui nous en commande ne veulent plus en prendre dans le commerce.
Où peut-on se procurer vos produits ?
Fabienne : Les commandes se font sur réservation sur notre page Facebook. On propose également des ventes au sein de notre exploitation à peu près une fois par mois, le vendredi après-midi, et le samedi matin de 11h à 12h. On fait également quelques livraisons, mais principalement dans le secteur.
Des projets ?
Fabienne : On souhaite développer notre activité, par forcément par le biais des magasins, car il faut leur proposer très régulièrement des produits. C’est une organisation qui prend beaucoup de temps. Je pense que l’on va plutôt développer la vente directe à la ferme. On voudrait créer un petit local de vente au sein de la ferme. Et puis, notre fils qui est actuellement salarié au sein de l’exploitation, va s’installer avec nous.