Tout en perdurant dans les méthodes de l’agriculture paysanne, la ferme de Coucou’dert s’est convertie à l’Agriculture Biologique en 2001 sur la commune du Monastier sur Gazeille. Sur place, André et Josiane Arsac se sont spécialisés dans la production de lait, d’œufs, et de viande. Tous les deux accordent depuis toujours une grande importance au bien-être animal, et au respect de la nature et de l’environnement. Ils sont nourris avec de l’herbe, des céréales cultivées sur leur exploitation, et de foin séché en grange.
Quelles sont les spécificités de votre exploitation ?
André : Je me suis lancé dans l’agriculture conventionnelle en 1991. 10 ans plus tard, j’ai décidé de franchir le pas, et de travailler en bio. Ma femme m’a rejoint en 2002 sur l’exploitation. Notre troupeau est constitué d’une trentaine de vaches laitières. Une partie est consacré à l’élevage de veaux sous la mère. Et puis nous avons un atelier de poules pondeuses. Il y en a 3.000 aujourd’hui.
Comment sont nourris vos animaux ?
André : Nos vaches sont nourries exclusivement d’herbe et de foin de séchage en grange. On ajoute à leur alimentation les céréales que l’on cultive sur l’exploitation. Nos poules sont nourries essentiellement avec des aliments bio.
Josiane : L’alimentation est un gage de bonne santé des animaux, et cela constitue un critère de confiance pour les consommateurs. Et puis, le fait d’être installés sur ce territoire est très important pour nous, car il n’y a pas de grandes cultures ici. Nous sommes dans une région d’élevage où la qualité de vie est très importante.
C’est important d’être en bio ?
Josiane : Pour nous le bio est un critère de qualité. C’est d’ailleurs à cette condition que j’ai décidé de m’occuper du poulailler, c’était la condition sinéquanone. Rien ne nous fera changer d’avis sur le fait de privilégier ce type d’élevage.
Quels types de produits commercialisez-vous ?
André Arsac : On propose de la viande de veau en caissettes de 5 ou 10 kilos. Pour valoriser notre élevage de poules, nous proposons également des terrines. Il y a des terrines nature, au citron, et au cumin, ainsi que des rillettes (qui elle n’est pas bio). On commercialise également de la poule basquaise en bocal, des filets en gelée avec des pieds de veau, et des gésiers confits. Pour cela nous faisons appel à un laboratoire de transformation qui se trouve au Monastier.
Comment peut-on se les procurer ?
Josiane : On peut venir sur l’exploitation en commandant à l’avance sur notre page Facebook par exemple. On les retrouve dans les magasins de producteurs comme Sève & Son au Monastier, ou Les P’tits Ponots au Puy-en-Velay, Coco Bio, et Le Pain fermier à Brives-Charensac, les AMAP comme celle d’Aiguilhe et de Saint-Julien-Chapteuil. Sur les marchés, comme celui du Monastier, le jeudi soir en été. On les trouve également sur des sites de vente en ligne comme Bio tout court, ou Les Fermiers du coin.
Quelle est votre clientèle ?
André Arsac : Nous avons une clientèle locale tout au long de l’année, et puis il y a les touristes en période estivale qui viennent nous voir pour acheter des œufs de la ferme.