Anthony Eymard a choisi de se poser à Sanssac-l’Église, entouré des siens, afin de vivre sa passion d’apiculteur, après avoir travaillé une dizaine d’années comme aide-soignant à Montpellier. Il dispose de près de 140 ruches, installées sur plusieurs départements dont la Haute-Loire. Depuis, il commercialise son miel sous le nom des Ruches de Julia, une appellation inspirée par le prénom de sa fille. Il propose également des produits dérivés tels que le pain d’épices, le nougat ou encore de la pâte à tartiner.
Le monde des abeilles est un univers qui vous passionne ?
Anthony Eymard : Parce que c’est un univers qui change sans arrêt, on ne fait jamais la même chose au niveau des ruches. Cet univers me convient parfaitement, car je voulais travailler en extérieur, en pleine nature. Chaque jour est différent, et on apprend des choses tous les jours ! Ça me change de mon métier d’aide-soignant que j’ai exercé pendant une dizaine d’années à Montpellier. C’est en 2018 que j’ai décidé de faire une reconversion, et de travailler dans le milieu agricole.
Quelle a été votre formation ?
Anthony Eymard : En fait, j’ai tout appris sur le tas ! J’ai appris le métier chez des apiculteurs professionnels de la région, dès ma première année de reconversion. J’ai fait toute la saison avec eux. J’ai passé mon brevet professionnel de responsable d’exploitation agricole en 2020 à l’ISVT de Vals-près-le-Puy. Ensuite, j’ai fait une nouvelle saison avec un apiculteur de Haute-Loire.
Pourquoi avoir choisi de vous installer ici ?
Anthony Eymard : Je n’ai pas choisi le territoire du Velay par rapport à l’exploitation, mais on avait envie d’y revenir avec ma conjointe, car nous avons toute notre famille ici. C’est un retour aux sources, car je suis originaire de Céaux d’Allègre.
De combien de ruches disposez-vous ?
Anthony Eymard : Je dispose de 140 ruches au total, mais j’aimerai bien en avoir 250 au cours de l’année 2022. J’en ai sur le département de la Haute-Loire, en Isère, en Ardèche, et en Lozère. Je bouge un peu de partout. Ici, je peux en disposer sur le plateau de la Chaise-Dieu, et dans l’Yssingelais. Je privilégie la vallée de la Loire et de l’Allier en hiver.
Quels types de miels commercialisez-vous ?
Anthony Eymard : Je compte proposer du miel d’acacia, de montagne, de forêt, de sapin, de châtaignier, et peut-être du miel de bruyère, et du miel de bourdaine. Pour le moment, je suis en cours d’installation, et pour le moment je propose du miel de montagne et de châtaignier, et une petite quantité de miel de bruyère de bruyère et de sapin qui date de 2020. Tous mes miels sont bio.
Qu’est-ce qui fait leur qualité ?
Anthony Eymard : Tout miel est de bonne qualité, dès lors qu’il est fait par les abeilles, parce que l’on entend beaucoup parler des miels frelatés, des miels chinois ou ukrainiens. Le miel des abeilles est issu de la nature, il a plein de vertus, et l’on ne peut pas trouver mieux. C’est un produit de luxe.
Vous proposez également des produits dérivés du miel ?
Anthony Eymard : Je fabrique des sablés au miel et aux amandes, au miel et au chocolat, des pâtes à tartiner au miel, des bonbons, mais aussi différentes sortes de pains d’épices. Il y en a qui sont au chocolat, aux figues, ou à l’orange. Et puis, je réalise également des financiers, des barres aux céréales, et du nougat.
Comment se les procurer ?
Anthony Eymard : La Belle Ruche commercialise mes miels au Puy-en-Velay, et l’on trouve les produits dérivés au magasin Coco Bio, de Brives-Charensac. On trouve également mes produits dans les magasins de vente en vrac, au Puy-en-Velay et à Yssingeaux. Enfin, on peut me passer une commande en me contactant sur la page Facebook Les Ruches de Julia.